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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 13:10

 Truite Rapala2

 

 

Saison de pêche et périodes favorables pour la pêche de la truite fario

 

 

Les données du problème sont différents avec dame fario qu'avec les salmonidés migrateurs que sont la truite de mer et le saumon (à qui nous allons nous intéresser dans les autres rubriques) qui eux ne se s'alimentent plus en eau douce.

 

La logique du pêcheur de truite est donc différente, puisqu'il va rechercher la belle mouchetée sur ses postes de chasse, voir dans son refuge en la provoquant avec un leurre et en jouant ainsi sur son comportement territorial qui ne tolère aucun intrus dans son repère.

 

Nous l'avons déjà dit auparavant, un facteur déterminant sur l'activité de la truite fario est la température de l'eau. Ainsi en début de saison dans des eaux froides nous trouverons des poissons peu mobiles voire léthargiques (cavées au fond de leur repères). Ils économisent leur forces et ne se déplacent pour se saisir d'une proie que si celle-ci est suffisamment conséquente (bilan positif entre l'énergie dépensée et l'énergie rapportée).  
Truite-PN6.JPG

Le pêcheur en tirera les conséquences sur les techniques à adopter (esches de tailles conséquentes s'il pratique aux appâts naturels, pêcher lent et creux aux leurres...) et en recherchant les truites dans les secteurs calmes.

 

Bien entendu, au mois de Mars, l'état des eaux peut être très différent si on pratique sur une rivière de plaine ou un torrent montagnard (sur ce dernier, plus tard, la fonte des neiges interdira pratiquement la pêche).

Dans le même ordre idée, la période estivale compliquera bien les choses sur ces rivières de plaine, alors qu'on pourra trouver dans les torrents d'altitude des conditions optimums.

 

D'une façon générale, les mois de mai et juin représentent souvent la meilleure période pour taquiner (à toutes les techniques!) la truite qui est au sommet de sa forme: la température de l'eau est idéale, la nature explose et grouille d'insectes de toute sortes, la truite sait profiter de cette manne.

 

En septembre, l'approche du frai, les journées moins longues et des températures moins caniculaires pourront réveiller les truites les quelques semaines qui précédent la fermeture.

 

Un autre facteur important sont les conditions locales. Elles me semblent plus importantes à prendre en considération que la phase lunaire (en principe éviter la pleine lune et préférer la lune noire) et la pression atmosphérique (après une perturbation, une pression qui remonte lentement est en principe favorable).

Ainsi, par exemple, après une crue ou un débit qui a augmenté après une plus ou moins longue période (des hauts niveaux d'eau depuis des semaines ne changent pas grand-chose à la donne) il faut privilégier le moment où les eaux s'éclaircissent tout en étant mâchées: très favorables en pratiquant au ver (d'où - par exemple - la nécessité de limiter à 2 ou 3 le nombre de captures par jour et par pêcheur, tant la truite fario peut être vulnérable durant ces moments de "frénésie").

 

Un temps couvert, voire orageux, est toujours préférable à un ciel clair.

 

Enfin, ne pas oublier que les courtes phases d'activité alimentaires alternent avec des périodes de repos (dans des circonstances "normales"). Quel pêcheur n'a pas constaté qu'au cours d'une partie de pêche de 3 ou 4 heures, les touches pouvait se succéder pendant une demi-heure puis s'arrêter subitement?

 

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